Les mensonges que mon père me contait

Les mensonges de ce film n'en sont pas vraiment, ils sont plutôt des vérités qu'un petit garçon et son grand-père refusent d'accepter. Ce garçon de 8 ans est un petit futé, mais son père et son grand-père sont loin d'être d'accord sur ce qu'on devrait lui enseigner. Le père est inventif et aimerait bien sortir de ce ghetto juif de Montréal, des années 1925. Hélas, ses inventions ont souvent ni queue ni tête: des boutons de manchette extensibles, des pantalons au pli permanent. Le grand-père est un vieux juif traditionaliste; il garde un cheval à l'arrière de la maison et, chaque jour, il parcourt les rues achetant et vendant du bric à brac, souvent accompagné par son petit-fils. Cette vie, apparemment paisible, est loin de l'être; les conflits familiaux se multiplient dans ce ghetto peuplé d'êtres familiers: un marxiste, la voisine qui est une mégère ou encore une putain au coeur d'or.