An American Romance

Le film commence à la fin du XIXe siècle en tant que saga de l'immigration, suivant le parcours d'un fermier tchèque infatigable alors qu'il voyage à pied depuis Ellis Island jusqu'aux mines de fer du Minnesota, puis se rend aux fonderies de Pittsburgh et, enfin, aux sommets de la fabrication à Detroit. Un roman américain est également un hymne à l'industrie elle-même, Vidor faisant un parallèle entre le raffinement du métal et le raffinement d'un individu, et parsemant le récit de digressions sur les détails de la transformation des matières premières. Comme son héros, le réalisateur était toujours en train de bricoler, et dans ce cas, nous le voyons tester les effets psychologiques de la palette de couleurs changeante du film, qui s'éclaircit progressivement au fur et à mesure du travail. Son ambition pour la production en temps de guerre était "un film grand format sur le savoir-faire et la productivité américains", un film "pour montrer ce qu'est vraiment l'Amérique". Copie gracieuseté du George Eastman Museum.