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Le premier long métrage du cinéaste expérimental canadien Isiah Medina est un journal numérique explosif qui aborde des idées sur le temps, l'amour, la philosophie, la pauvreté et la poésie, le tout éclatant au sein d'un montage densément superposé qui est aussi rigoureusement formel qu'émotionnellement brut. Le titre du film provient de l'affichage de l'horloge numérique de réinitialisation qui apparaît lorsque l'électricité est rétablie dans des habitations où elle avait été brusquement coupée en raison de factures impayées - une signature sans signification que Medina ressuscite ici en tant que symbole à double tranchant indiquant comment ceux qui vivent dans la pauvreté vivent également dans un état de temps suspendu.